L’impact des produits pharmaceutiques sur l’environnement

Il y a beaucoup d’éléments qui interviennent en défaveur de l’environnement. Certains sont bien connus mais d’autres un peu moins. En effet, certains produits pharmaceutiques peuvent être néfastes pour l’environnement notamment quand leurs dates limites de consommation sont dépassées. Les produits en question peuvent ainsi présenter un danger s’ils ne sont pas traités correctement dans la bonne filière.

Pourquoi certains produits pharmaceutiques sont-ils parfois néfastes pour l’environnement ?

Les risques émanant des produits pharmaceutiques dans la nature ont engendré diverses études sur les effets de ces substances biologiquement actives. En effet, ces substances sont produites et ensuite consommées en grande quantité et plusieurs voies, mènent ces dernières à diverses issues, dont les eaux. Forte heureusement, les méthodes d’analyse de ces substances sont de plus en plus performantes. Mais c’est à travers ces analyses que nous nous sommes rendu compte que ces domaines ont encore besoin d’être améliorés. D’après les données, une contamination de l’ensemble des milieux aquatiques a toujours lieu de nos jours.  Les recherches prouvent que peu de ces composants représentent un risque de toxicité important ou chronique lors des tests. Néanmoins, certains effets appelés  « non-standards » sont observés au sein de plusieurs études. Ces effets pourraient affecter des critères importants chez certaines espèces. Les résidus médicamenteux pourraient alors avoir des impacts sur les populations ainsi que sur la qualité physico-chimique des milieux aquatiques. Afin de combattre ce risque, plusieurs projets visent à définir quelles sont les mesures de maîtrise de la contamination. Ces projets sont principalement des mesures réglementaires, techniques, économiques ou encore de communication.

Aussi, les produits pharmaceutiques ont un impact sur les sols agricoles de la même manière. Les principales substances agressives sont:

• Les analgésiques

• Les antibiotiques

• Les bêtabloquants

• Les hypolipidémiants

Les médicaments que nous prenons ou donnons à nos animaux vont généralement être évacués sous forme de substance active dans l’urine. C’est à ce moment qu’une part importante des médicaments va être rejetée dans les lavabos ou les toilettes, pour atterrir dans l’environnement.  Après leur arrivée dans l’environnement, les médicaments vont être transformés puis transférés à travers différents milieux de l’environnement. Ainsi, certaines substances liposolubles peuvent s’accumuler à l’intérieur des tissus des animaux, pour terminer dans la chaîne alimentaire. Aussi, il reste toujours certains produits qui persistent même après le traitement des eaux usées.

L’industrie pharmaceutiques et nontre environnement

Nous n’imaginons pas l’industrie pharmaceutique liée aux catastrophes environnementales, et pourtant, elle y contribue et dépasse parfois le secteur mondial de la fabrication automobile sur ce point. Il existe plus de 200  petites et grandes entreprises qui composent le marché pharmaceutique mondial et pourtant, seules 25 ont déclaré leurs émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre ces dernières années. Ces entreprises rejettent 49 tonnes d’équivalent de CO2 par million de dollars. Ceci représente 55 % de plus que le secteur de l’automobile. Cependant, il y a de plus en plus de réglementation concernant ce sujet et des améliorations sont attendus.

De nos jours, la plupart des entreprises pharmaceutiques ont un engagement en matière de réduction de l’empreinte environnementale à respecter. C’est grâce à un investissement de plus de 114 milliards de dollars en Recherche et Développement que les vingt premières pharmacies mondiales ont pu réaliser des améliorations à ce niveau. Afin d’atteindre cette empreinte environnementale, les industriels de la pharmacie vont revoir leurs chaînes d’approvisionnement ainsi que leurs réseaux de distribution sur un plan mondial. Aujourd’hui, il y a aussi les choix des consommateurs qui sont de plus en plus présents sur les enjeux environnementaux. Plusieurs organismes sont instaurés afin de lutter contre ces effets nocifs pour l’environnement:

• PNUE : Programme des Nations unies pour l’environnement

• CCNUCC : Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques

• ODD : Objectifs de développement durable des Nations unies

• Le programme Green Journey du groupe Pfizer

• GreenBuilding : assure que les principes de conception durable sont respectés dans les constructions ou extensions de bâtiments

Comment réduire ces risques ?

Il existe à ce jour différentes solutions pour lutter contre ces risques :les mesures législatives et les solutions non législatives. Les solutions législatives portent essentiellement sur la résolution des contraintes, mais ne permettent pas de renforcer les évaluations des risques pour l’environnement. En effet, les organismes pourraient créer des outils de mesure comme une étiquette spéciale pour les produits pharmaceutiques écologiques par exemple.

D’un autre côté, les mesures non-législatives visent principalement la consommation et la gestion des déchets. On pourrait également organiser des formations pour les médecins par exemple.

Aussi, certains pays ont mis en place de nouvelles méthodes. Ces solutions, visent, pour la majorité, l’industrie pharmaceutique. La potentielle mis en oeuvre de mesures incitatives pourrait être pris en compte. Une classification des médicaments est une possibilité. Cette classification révèle les risques et dangers de ces produits sur l’environnement. Le risque va être calculé entre la concentration environnementale estimée (PEC), et la concentration maximum pour laquelle il n’y a pas d’effets toxiques envers les organismes aquatiques. À  cette issue, quatre niveaux de risque ont été constatés:

• ratio inférieur à 0,1: le risque environnemental est négligeable

• ratio entre 0,1 et 1: faible

• ratio entre 1 à 10: modéré

• ratio supérieur à 10: risque élevé

Rassurez-vous, les études révèlent le plus grand nombre de catégorie 1.

Dernière solution: revoir notre mode de consommation. En consommant des produits pharmaceutiques uniquement en cas de besoin , nous allons en produire moins et donc en rejeter moins et avoir uniquement un faible impact sur l’environnement.

Ainsi on constate que l’industrie pharmaceutique est en voie d’amélioration depuis quelques années et le progrès ne cesse d’évoluer. Nous pouvons être confiant pour l’avenir de l’environnement sur ce point.