Les effets de la radioactivité sur l’environnement

L’environnement possède de nombreux atouts ainsi que divers ressources. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles il faut le préserver. La radioactivité est un danger pour celle-ci et, il ne faut pas non plus passer à côté malgré le peu de fois où on en entend parler. L’environnement paraît puissant et indestructible par son immensité, mais il connaît quelques failles naturelles ou encore pires, humaines. Nombreuses sont les agressions qu’il a subi venant de notre part et pour certaines parties, il est malheureusement trop tard pour y remédier. Nous savons quels sont les plus gros dangers pour ce dernier : la pollution, les déchets, ou encore le réchauffement climatique. Mais il y a également plusieurs autres agressions moins fréquentes mais tout aussi néfastes. La radioactivité fait donc partie de la catégorie naturellement néfaste pour l’environnement.

Qu’est-ce que la radioactivité

Ce phénomène est la propriété qu’ont les corps radioactifs de se transformer instinctivement en d’autres corps. Lors de cette transformation, il va y avoir des rayonnements ionisants qui vont être émis, et peuvent infliger des lésions à la matière vivante qu’il rencontre. La radioactivité est mesurée par l’unité becquerel, “Bq”, c’est-à-dire qu’il y a une transformation par seconde. Ce phénomène est donc naturel mais n’en reste pas moins dangereux, au contraire. Il est alors difficilement contrôlable. L’homme a toujours vécu dans une atmosphère radioactive. En effet, dans le milieu il y a une cinquantaine d’éléments chimiques présents qui sont “naturellement radioactifs”. Ces éléments sont dus le plus souvent aux travaux et essais militaires, de l’industrie nucléaire ainsi que les activités nucléaires diffuses.

Les effets indésirables sur l’environnement au quotidien

Certaines centrales nucléaires sont dites “écologiques” mais génèrent tout de même des rejets radioactifs, thermiques et chimiques. Les centrales nucléaires permettant la production d’électricité et le fonctionnement d’une centrale, créé uniquement 7 grammes de CO2 par kilowattheure produit. Alors qu’il faut 1 000 grammes par kilowattheure pour les centrales à charbon. Aussi, une structure comme celle-ci ne génère pas de dioxyde d’azote ou de soufre, ni de particules fines. Elles rejettent alors de la radioactivité, des rejets thermiques, et chimiques. D’un autre côté, les centrales nucléaires ponctionnent de l’eau directement dans la mer ou rivière à proximité. Il y a ensuite 98 % de la quantité utilisée qui est restituée, même si la qualité n’est plus la même et entraîne donc une certaine pollution. Tous ces rejets néfastes sont réglementés et surveillés, et ont donc un impact quasi nul sur l’environnement. Les surveillances se font avant la construction de chaque installation, pendant la phase d’exploitation et toutes les installations sont concernées par cela. De plus, la loi relative à la transparence et à la sécurité nucléaire garantit le droit du public à une information fiable, et accessible sur la sûreté nucléaire ainsi que la radioprotection.

Les effets néfastes des catastrophes radioactives

Lors des événements nucléaires à Tchernobyl et Fukushima, les effets n’ont pas été les mêmes. Tout d’abord, il y a eu la radioactivité dans l’air à Fukushima. Après 5 ans, il y a toujours des radionucléides présents dans l’air. Ensuite, en ce qui concerne les denrées contaminées, la pollution radioactive a atteint les denrées alimentaires consommées par les Japonais qui habitaient à proximité de la centrale. Puis, il y a eu un impact au niveau du milieu marin. 5 ans après, la pollution radioactive marine est toujours bien présente et reste constante. En effet, dans le premier mois suivant l’accident, le nuage radioactif a principalement affecté l’hémisphère nord. Les rejets d’iodes radioactifs ont atteint les 408 millions de milliards de bq, ce qui est dix fois plus que celui de l’explosion de Tchernobyl en 1986. Ces diodes ont représenté un risque pour l’environnement pendant les premières semaines après l’accident. Cependant, les trois réacteurs accidentés ainsi que l’explosion d’hydrogène au sein des bâtiments ont libéré des grandes quantités de césium radioactif. Cela représente 58 millions de milliards de bq. Ce déchet va être présent pendant une trentaine d’années.

 Que cela soit pour Fukushima ou pour Tchernobyl, les conséquences sur l’homme ainsi que sur l’environnement restent floues à évaluer.

La radioactivité et Maurice

En ce qui concerne Maurice, la radioactivité n’est pas encore réellement présente.  Cependant, une loi est apparue en 2018 afin de prévenir les citoyens des potentiels effets de la radioactivité. Ce projet avait pour but d’informer simplement la population des activités radioactives du pays. Également, les SGI, système de gestion intégrée à fait l’objet d’une formation afin de contrôler les sources radioactives. Au final, le plus gros danger viendrait par la mer, à travers certaines opérations par voie maritime, de transport, etc.  La radioactivité à Maurice est donc surveillée, afin qu’aucun corps radioactif ne pénètre au sein du pays.