Les 7 nouvelles catégories de DEEE à compter du 15 août 2018

Les déchets d’équipements électriques et électroniques sont recyclables. Pour faciliter le processus depuis le tri au traitement, ils ont été classés en catégories et suivant certains critères de dimension. De nouvelles familles d’équipements rejoignent aussi les DEEE et ce, suivant le principe de l’Open-Scope.

En ce qui concerne les catégories, on en dénombre 11 jusqu’au 14 août 2018. Celles-ci ont été révisées à 7 depuis le 15 août 2018 :

• Catégorie 1 : équipements d’échange thermique

• Catégorie 2 : écrans, moniteurs

• Catégorie 3 : lampes

• Catégorie 4 : gros équipements

• Catégorie 5 : petits équipements

• Catégorie 6 : petits équipements informatiques et appareils de télécommunication

• Catégorie 7 : panneaux photovoltaïques

Jusqu‘au 14 août 2018, ces 11 catégories étaient les suivantes :

• Catégorie 1 : gros appareils ménagers

• Catégorie 2 : petits appareils ménagers

• Catégorie 3 : équipements informatiques et de télécommunication

• Catégorie 4 : matériels grand public

• Catégorie 5 : matériel d’éclairage

• Catégorie 6 : outils électriques et électroniques

• Catégorie 7 : jouets, équipements de loisirs et de sport

• Catégorie 8 : dispositifs médicaux

• Catégorie 9 : instruments de surveillance et de contrôle

• Catégorie 10 : distributeurs automatiques

• Catégorie 11 : panneaux photovoltaïques

Comme énoncé plus haut, de nouvelles familles d’équipements rejoignent les DEEE. Ce sont les luminaires, les cartouches d’imprimantes, les groupes électrogènes et les appareillages électroniques. Les engins spatiaux, les grosses machines industriels et les équipements de l’armée en sont toutefois exclus.

L’intérêt de trier les DEEE

Bien que ces déchets appartiennent à la même famille, ils ont été fabriqués à partir de différentes composantes : du plastique, du verre, des métaux, du liquide et diverses substances toxiques. D’où la nécessité de les trier selon leur catégorie afin de les destiner à leur sous-filière de recyclage, l’objectif étant de les revaloriser dans les meilleures conditions, en respectant les normes de sécurité et environnementales.

Laisser les DEEE à l’abandon : quelles conséquences ?

⇒ Déséquilibre de l’écosystème

Bon nombre d’équipements électriques et électroniques en fin de vie sont encore laissés à l’abandon dans la nature. Ceux-ci contiennent pourtant des substances dangereuses comme nous l’avons évoqué plus haut. Ces substances s’infiltrent sous les sols, gagnent la nappe phréatique ; elles sont aussi transportées par l’eau de pluie jusqu’aux cours d’eau pour se déverser dans les rivières et la mer. Ce qui provoque un phénomène d’intoxication qui se répand sur nos cultures et qui contaminent l’homme et les animaux. En bref, ce phénomène est à l’origine du déséquilibre de l’écosystème.

⇒ Développement des épidémies et de certaines maladies

Le dépôt sauvage favorise aussi l’accumulation des eaux stagnantes, entraînant la prolifération d’insectes nuisibles dont les moustiques. Ce qui déclenche l’apparition de certaines épidémies ainsi que de nombreuses maladies : dengue, fièvre jaune, paludisme …

N’oublions pas non plus que l’entassement des déchets dans la nature attire les rats, vecteurs de maladies telles que la leptospirose, la peste, la tuberculose, la salmonellose et autres.

⇒ Enlaidissement du paysage

Ces DEEE laissés à l’abandon défigurent aussi le paysage et enlaidissent notre environnement. Il est de notre devoir de conserver la beauté de nos plages, de nos espaces verts, de nos forêts, de nos quartiers. Ainsi, recycler les DEEE ce n’est pas seulement participer activement au bien-vivre ensemble et à l’amélioration de la qualité de nos lieux de vie. C’est aussi conserver nos ressources naturelles intactes et les protéger contre leur raréfaction progressive.

En effet, ces déchets revalorisés permettent d’obtenir de nouvelles matières premières réutilisées par les usines de fabrication de nouveaux produits. Quant aux déchets ultimes, ils seront incinérés afin de produire de l’énergie. Le processus d’incinération répond à des normes règlementaires strictes afin d’éviter les rejets dans l’atmosphère. Par conséquent, à ne pas faire chez soi.