BEM Recycling est une entreprise spécialisée dans la collecte et le recyclage de déchets électriques et électroniques à Maurice. Notre secteur d’activité fait que nous jouons un rôle important dans la diminution de l’empreinte carbone, qui reste relativement fort au pays. Si on ne se situe plus en haut du tableau africain comme en 2008, il faut toutefois faire très attention par rapport à nos émissions. Mais qu’évoque-t-on au juste quand on parle d’empreinte carbone ? Quels sont les facteurs considérés ? Dans cette première partie, d’un grand dossier que nous vous avons préparé, nous attaquons directement le sujet
Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?
L’empreinte carbone se réfère à la quantité de gaz à effet de serre – principalement du dioxyde de carbone – libérée dans l’atmosphère par une activité humaine en particulier. L’empreinte carbone peut être une mesure large ou appliquée aux actions d’un individu, d’une famille, d’un événement, d’une organisation ou même d’un pays. Elle est habituellement évaluée en tonnes de CO2 produites annuellement. Les chiffres enregistrés peuvent être complétés par des tonnes de gaz semblables au CO2. Cela comprend le méthane, l’oxyde nitreux et d’autres gaz à effet de serre.
Comment calculer l’empreinte carbone ?
Lors du calcul de l’empreinte carbone, de nombreux facteurs sont pris en compte. Par exemple, la conduite à l’épicerie du coin brûle une certaine quantité de carburant, et les combustibles fossiles sont les principales sources de gaz à effet de serre. Toutefois, cette épicerie est alimentée par l’électricité et ses employés se déplacent régulièrement pour venir travailler. Ainsi, le magasin détient sa propre empreinte carbone. En outre, les produits vendus par l’épicerie y ont tous été envoyés, ce qui doit aussi être considéré dans l’empreinte carbone nette. Au-delà de tout cela, les fruits, les légumes et les viandes que le magasin vend proviennent de fermes. L’élevage et la cultivation produisent du méthane, qui a un effet de serre 25 fois supérieur au CO2. Tous ces éléments doivent être combinés afin d’aboutir à l’empreinte carbone finale d’une activité donnée.
Comment puis-je calculer mon empreinte carbone?
Bien que le calcul de son empreinte carbone individuelle puisse être compliqué, les calculateurs en ligne (carbonfootprint.com, conservation.org, nature.org) peuvent faire une partie du travail pour vous. Ces simulateurs vous fourniront une estimation approximative de votre empreinte carbone en fonction de la taille de votre ménage, de l’efficacité de vos appareils, de la façon dont vous vous déplacez, de ce que vous mangez et combien vous recyclez.
La technique est loin d’être parfaite, mais il fournit tout de même une bonne estimation selon vos activités. Les calculateurs vous aident à mieux cerner la quantité de CO2 que vos activités génèrent ainsi que les mesures à prendre pour les réduire.
Une mesure parfaite ?
L’empreinte carbone permet de calculer de manière efficace l’impact d’un produit ou d’un individu sur l’environnement. Toutefois, cette mesure souffre de plusieurs limites. À titre d’exemple, elle exclut la production de déchets et la pollution des eaux et des sols. Elle ne considère pas la durabilité des ressources naturelles. Bien évidemment, il demeure un instrument fiable. Mais il existe d’autres indicateurs qui permettent de compléter l’évaluation de notre impact sur l’environnement :
Nous notons par exemple l’empreinte écologique. Cet indicateur est de plus en plus reconnu car il permet d’identifier le célèbre “jour du dépassement”. Introduit par le Global Footprint Network, il s’agit de considérer davantage de facteurs lorsque l’on étudie l’impact environnemental d’un organisme et de présenter le nombre d’hectares de forêt nécessaire afin de le neutraliser. À ce titre, l’empreinte carbone ne constitue que 50% de l’empreinte écologique.
L’empreinte environnementale, aussi appelée Product Environmental Footprint, est une mesure également très populaire. Elle contient une dizaine d’indices comprenant celui du taux de carbone. Elle est apparue après l’introduction la loi Française dite “Grenelle II”, qui comprend la nécessité de dispositifs plus concrets pour la protection de l’environnement. Aujourd’hui, ce dispositif est surtout promu par l’Union Européenne.