Vouloir que les conditions environnementales s’améliorent, c’est bien, mais agir un minimum pour cela, c’est mieux. C’est par le biais de certains gestes du quotidien, et en particulier la consommation, que nous intervenons dans la protection de l’environnement ou à l’inverse, dans sa dégradation. On parle aussi bien de consommation de biens, de services mais aussi d’énergies, avec les conséquences sur notre santé. Quels sont ces impacts ? Sont-ils plutôt positifs ou négatifs ?
Pollution atmosphérique, cataclysmes naturels
L’intensification de la pollution atmosphérique entraîne un accroissement de l’effet de serre, provoquant un réchauffement climatique. Ce dernier peut ensuite engendrer une fonte partielle des calottes polaires. De ce fait, les espèces animales sont particulièrement menacé ainsi que la végétation qui est de plus en plus exposée aux risques d’incendie par les feux de forêts. Cela pose aussi un problème quant aux réserves d’énergies qui ne cessent de s’épuiser et qui deviennent de plus en plus rares, comme les combustibles fossiles qui sont des énergies non renouvelables.
Augmentation du “poids carbone” et de l’empreinte eau
Par ailleurs, les transports et l’habitat sont les principaux pollueurs de l’environnement : émissions de gaz à effet de serre et augmentation du “poids carbone” – qui est la mesure utilisée pour rendre compte des émissions de CO2 pour chaque produit sur tout son cycle de vie.
Outre l’empreinte carbone, on parle aussi d’empreinte eau, qui est un indicateur de gaspillage en eau douce. L’alimentation ainsi que la consommation de masse de manière générale requièrent l’utilisation d’une grande quantité d’eau, ce qui réduit considérablement les ressources naturelles et par conséquent la distribution d’eau potable.
La mode et le cycle achat/abandon
La période des soldes entraîne une surconsommation négative pour l’environnement. Nous avons tendance à acheter plus facilement puis nous débarrasser très vite de nos produits. Avec le phénomène de la mode, et afin de suivre la tendance, les consommateurs sont entraînés dans un véritable cycle d’achat/abandon. Cela entraîne inévitablement pollution et gaspillage.
La surconsommation numérique et l’épuisement des métaux rares
Depuis ces dernières décennies, un nouveau mode de consommation est apparu et n’en reste pas moins inoffensif : la surconsommation numérique. Cette tendance se traduit par l’achat compulsif de nouveaux appareils plus modernes et plus performants avec l’avancée des technologies nouvelles. Ce qui entraîne non seulement une surconsommation en électricité mais aussi la raréfaction des métaux rares.
Quelles solutions ?
• Réduire la consommation d’énergie de l’habitat : ce, avec la mise en place de mesures telles que l’exploitation de l’énergie renouvelable et durable. Par exemple, l’énergie solaire, hydraulique et éolienne.
• Privilégier les transports “verts” et écologiques pour se déplacer au quotidien
• Limiter le gaspillage alimentaire
• Revoir à la baisse la consommation globale en optant pour la qualité et la durabilité, et en n’achetant que ce dont on a besoin
• Economiser l’eau : réparer les fuites, recueillir l’eau de pluie, etc.
• Trier et recycler