L’accès à l’eau potable est vital pour l’homme et les besoins augmentent avec la consommation de la population mondiale. À l’inverse, les ressources commencent à s’épuiser ; c’est pourquoi, il devient crucial d’identifier et d’exploiter les différences sources d’eau potable : focus sur ces dernières.
L’eau de pluie
L’eau de pluie peut être collectée et recyclée pour être à nouveau utilisée. La collecte est réalisée au moyen des réservoirs spécialement conçus, des citernes ou encore des cuves enterrées pour des usages domestiques. Concernant les récupérateurs d’eau de pluie qu’on retrouve dans nos jardins, ceux-ci sont généralement alimentés par le biais d’un collecteur relié aux gouttières.
L’eau de pluie recueillie sera ensuite utilisée pour divers usages : non seulement comme eau potable une fois purifiée et décontaminée, mais aussi pour la lessive, la vaisselle, les sanitaires et le jardinage. Récupérer l’eau de pluie est donc un geste écologique permettant d’économiser durablement nos réserves naturelles.
Les eaux souterraines
Les eaux souterraines aussi appelées nappes phréatiques sont des réservoirs naturels : elles se forment à partir de l’accumulation d’eau dans le sol. Celle-ci provient des précipitations et s’infiltre aussi bien à travers les fissures que les roches poreuses.
Les nappes souterraines sont le plus souvent localisées dans les massifs montagneux, les vallées traversées par les cours d’eau et les bassins sédimentaires. Les eaux sont alors prélevées au moyen d’un système de forage artificiel ou de puits artésien. C’est la pression exercée par la foreuse et le compresseur qui fait jaillir les nappes.
Qu’en est-il des eaux de source ? Celles-ci se situent à une certaine profondeur : elles sont donc à l’abri de la pollution et sont reconnues pour leur pureté. Sans danger du point de vue microbiologique, riches en minéraux et en oligo-éléments, elles sont directement embouteillées pour être consommées en toute sécurité.
Les autres sources d’eau potable
Les torrents et les rivières sont des eaux naturelles qui peuvent être récupérées et purifiées pour être destinées à la consommation. Il en est de même pour l’eau de mer qui est aussi exploitable après un dessalement. La désalinisation peut être réalisée chez soi en évaporant l’eau salée dans une casserole : le dépôt de sel dissous qui se forme sera séparé de l’eau douce obtenue. En revanche, pour une distribution à grande échelle, le procédé fera plutôt appel à une chaudière industrielle ; cette technique demeure toutefois assez coûteuse à ce jour
Les eaux usées sont aussi recyclées en vue d’une consommation quotidienne après dépollution. Ce sont les eaux domestiques, les eaux pluviales ainsi que les eaux industrielles. Leur dépollution est réalisée après assainissement au moyen d’installations collectives, puis après traitement dans les stations d’épuration. Cette dernière se fait sur la base de différentes techniques : chimiques, biologiques ou physiques. Les eaux traitées sont ensuite réintroduites en milieu naturel pour approvisionner les ressources existantes.
Comment purifier l’eau ?
Les eaux récupérées seront de préférence purifiées afin qu’elles soient parfaitement consommées et sans danger pour la santé. Elles peuvent en effet avoir été contaminées par des pesticides, des bactéries et des micro-organismes qui y sont naturellement présents – excepté les eaux de source.
La solution la plus simple est de les porter à ébullition, les laisser décanter et les désinfecter au moyen de certains produits. Par exemple le charbon actif végétal (pour l’absorption des contaminants), les graines de moringa (pour la séparation des agrégats), l’argent colloïdal (pour la destruction des microbes et des bactéries), les perles de céramique (pour la neutralisation du chlore et du calcaire).
L’utilisation d’un système de filtration est tout aussi efficace grâce à un purificateur : il en existe plusieurs types sur le marché à Maurice , tels que le filtre sous évier, la carafe filtrante ou encore le filtre bague de robinet.