L’équilibre écologique global est menacé avec la culture des organismes génétiquement modifiés ou OGM. Ceux-ci ont subi une manipulation de leurs gènes par l’homme et cette pratique n’est pas sans effet sur l’environnement ainsi que sur la santé de l’homme et des animaux. Ils sont en effet vus comme nocifs.
OGM et transgenèse : qu’est-ce que c’est ?
La transgenèse est l’intégration d’un gène étranger dans une espèce donnée dans le but d’en obtenir une nouvelle variété. Le but : augmenter la résistance aux herbicides, aux parasites et aux virus ou encore à la sécheresse. L’intérêt est d’en tirer le meilleur rendement grâce à l’amélioration de leur conservation et par conséquent, d’optimiser l’efficacité de la production alimentaire. Par cette transgenèse, la qualité nutritive des OGM est modifiée. Ce sont le plus souvent le maïs, le coton, le soja, la pomme de terre, la betterave sucrière ainsi que certains fruits comme la pomme qui font l’objet de cette modification de leur patrimoine génétique. Ils sont utilisés dans l’agriculture intensive.
Un peu d’histoire
C’est en 1973 qu’est née l’idée de la transgenèse ; la première plante transgénique a finalement vu le jour en 1983. La multiplication des cultures s’est ensuite accélérée au cours des années 1990 jusqu’à nos jours. Aujourd’hui, plus de 15% des terres agricoles dans le monde sont exploitées en OGM.
L’impact sur l’environnement et sur la santé
Prenons tout de suite un exemple : le pollen d’une plante génétiquement modifiée (PGM) se retrouve également transformé. Le pollen est pourtant transporté par le vent et les insectes pollinisateurs comme l’abeille. Incompatibilité et mauvaise qualité des croisements affectent alors les cultures du point de vue aussi bien qualité que volume de la récolte. Par ailleurs, une possible contamination peut involontairement toucher la production d’un agriculteur bio. Ce qui le pénalise dans la mesure où des OGM seront détectées dans sa récolte.
D’autres micro-organismes qui interviennent dans l’équilibre écologique global sont aussi contaminés par cette transgenèse. Ce sont ceux qui vivent dans les sols et les eaux. Cette transgenèse peut à son tour provoquer la mutagenèse c’est-à-dire la mutation des gènes et des ADN de l’organisme vivant. Conséquences : la biodiversité et la pérennité de la chaîne alimentaire sont fragilisées.
En ce qui concerne les risques sur la santé, la consommation d’OGM provoquerait des allergies et certaines pathologies à effets retardés sur l’organisme humain et animal. Cela en raison de la modification des effets nutritionnels de l’OGM. Selon certaines études, d’autres troubles plus graves pourraient apparaître pour les consommateurs les plus exposés : tumeurs, déséquilibres hormonaux et rénaux, réduction de l’espérance de vie. Des études récentes réfutent cependant ces affirmations en avançant l’inexistence de preuves tangibles.
Comment identifier la présence d’un OGM dans notre assiette ?
Prenons le temps de faire nous-mêmes nos achats et d’examiner les étiquettes des aliments que nous achetons – ainsi que la nourriture de nos animaux. Si les produits contiennent des OGM, leurs proportions doivent obligatoirement figurer sur l’étiquette, qu’il s’agisse d’un ingrédient ou de la denrée de base. Dans la plupart des commerces, les légumes et les fruits ne sont pas préemballés. Le vendeur mentionnera alors les informations relatives au produit sur son présentoir. Une inscription apposée sur le fruit ou le légume lui-même indique le code alphanumérique et universel propre à chaque OGM.
La traçabilité des OGM est également obligatoire pour les professionnels dans le domaine de l’agriculture, de l’élevage et de l’industrie alimentaire. Cette traçabilité se fait par ce code alphanumérique.
Comment limiter efficacement sa consommation d’OGM ?
La meilleure solution est de cultiver soi-même son jardin potager. Renseignez-vous alors sur les semences que vous utiliserez. Si votre porte-monnaie le permet, faites vos achats dans les magasins bio ou dans les commerces qui vendent des produits labellisés « sans OGM ».