Le réchauffement climatique et la protection de l’environnement deviennent aujourd’hui au centre des préoccupations, et les métiers d’avenir sont désormais ceux rattachés au domaine du développement durable. Le secteur de l’écologie recrute de plus en plus, conformément aux objectifs de l’Agenda 21 – le Plan d’actions pour le XXIème siècle, validé lors du sommet de la Terre à Rio de Janeiro en juin 1992.
Tous ces métiers s’exercent aussi bien dans le cadre des entreprises et des groupements que sur une échelle plus étendue, par exemple au sein des collectivités territoriales.
À titre de rappel, la lutte contre les changements climatiques fait partie des objectifs du développement durable au même titre que l’éradication de la pauvreté et la lutte contre la faim dans le monde, l’inégalité des sexes et l’accès à l’éducation de qualité.
Les métiers classiques les plus demandés
C’est le secteur de la gestion des déchets et de l’eau qui occupent plus des 50% des emplois. Les plus recherchés et les mieux rémunérés sont les suivants : ingénieur en traitement des déchets ou encore chargé de mission de valorisation agricole. Du côté de la gestion de l’eau, les métiers qui ont le vent en poupe sont exercés par les responsables de réseau et de production d’eau potable, les hydrobiologistes, hydrogéologues, hydrauliciens et océanologues, ainsi que les spécialistes de la gestion des stations d’épuration des eaux usées.
Dans le domaine de l’énergie, les métiers suivants continuent à se positionner de manière prépondérante : chef de projet en énergies renouvelables (géothermie, éolien, photovoltaïque), chargé d’affaires ou ingénieur en génie climatique et thermique. Quant au secteur du traitement des pollutions et des risques, les métiers les plus valorisés demeurent celui de chargé d’études en environnement, ingénieur en dépollution, ingénieur en biotechnologie, spécialiste en génie sanitaire et responsable HQSE (Hygiène, Qualité, sécurité et environnement).
Les métiers de la sensibilisation, de l’éducation et de la valorisation du cadre de vie
De nouveaux métiers émergents se sont développés, puisque des actions sans sensibilisation à grande échelle et à large portée demeurent infructueuses sans les coups de pouce de ces professionnels. Ainsi sont apparus les métiers de la sensibilisation et de l’éducation : chargé de communication en environnement, éco-développeur, conseiller en environnement domestique, juriste en droit de l’environnement. Les conseillers en management environnemental et les éco-conseillers trouveront aussi leur place dans le secteur, de même que les spécialistes de l’entretien des espaces verts et des zones rurales.
En ce qui concerne la valorisation du cadre de vie, les métiers les plus sollicités sont les suivants : psychologue environnementaliste, responsable des animations sur site, journaliste environnemental, sans oublier le concepteur réalisateur de loisirs verts, pour inclure la protection de l’environnement dans des activités ludiques. Le but est d’introduire et d’implémenter les écogestes dans les habitudes de vie à tous les niveaux, afin que la protection de la planète soit la responsabilité de tous.
Les métiers futurs de l’environnement et les qualifications
Les objectifs du développement durable ne cessent d’évoluer, en fonction des enjeux à l’échelle mondiale. Ces objectifs à échéance 2030 requièrent de nouvelles qualifications et compétences pour répondre aux nouvelles attentes et exigences.
Ainsi, les jeunes diplômés se formeront régulièrement en fonction de l’évolution de cette demande, et en concordance avec les objectifs du développement durable comme mentionné plus haut. Ce seront des métiers qui s’organiseront également avec le développement de plus en plus marqué des nouvelles technologies.
Les qualifications feront appel à des études universitaires spécialisées dans la protection des ressources naturelles, en plus de la connaissance du territoire et des différents enjeux locaux. À cela s’ajoute la capacité à conduire des projets, et à anticiper les risques.