La forêt: les poumons de la terre

On nous dit souvent que les arbres, la forêt et tous les végétaux sont nécessaires à notre biodiversité. Parfois même on dit que la forêt est les poumons de la planète terre. La forêt permet la diffusion d’oxygène dans l’atmosphère.  L’Homme compare la forêt à des  poumons car cet organe assure le renouvellement du dioxygène ainsi que l’élimination du gaz carbonique qui est émis par la respiration cellulaire de chacun des organismes. Ainsi, les végétaux verts produisent du dioxygène et consomment du dioxyde de carbone.

En quoi la foret est-elle si indispensable pour la terre ? 

La forêt est composée de divers végétaux dont les arbres qui représente beaucoup dans notre biodiversité. Aujourd’hui il y a plus de 400 000 espèces de plantes sur terre. D’après l’Office National des Forêts (ONF), les forêts et autres formes de terres boisées sont étalées sur environ 4 milliards d’hectares au monde (30 % de la superficie de la planète).

 L’enjeu est inquiétant: 13 milliards d’hectares de forêts disparaissent chaque année, ce qui est équivalent à quatre fois la superficie de la Belgique. On connaît bien évidemment les conséquences principales de ce désastre: émissions massives de gaz à effet de serre, perte de la biodiversité, cycle hydrique déséquilibré, certaines  érosions et on retrouve aussi certains problèmes sanitaires. Concernant le réchauffement climatique, il est le coupable de l’assèchement des forêts tropicales et fait donc s’élever le risque des feux de forêts, donc d’émissions de gaz à effet de serre. D’ici 2030, si nous n’agissons pas, c’est 170 millions d’hectares de forêts qui pourraient être perdus.

L’Amazonie, forêt la plus importante pour notre planète.

Cette immense forêt est appelée “poumon vert de la planète” car elle affecte les grandes forêts de la terre et donc principalement cette jungle. En effet, ces forêts permettent la production de dioxygène de l’air et positionnent le CO2 atmosphérique à travers la photosynthèse.

 La forêt Amazonienne a la capacité d’absorber 14 % du CO2 atmosphérique mondial. La forêt amazonienne étant la plus grande de la planète, à un rôle de régulateur de climat par l’absorption d’une importante part des émissions de CO2 liées à l’activité humaine. En effet, cette gigantesque forêt est composée de 390 milliards d’arbres localisés sur 5,3 millions de kilomètres. Elle contient environ 110 milliards de tonnes de CO2, c’est-à-dire 14 % du carbone absorbé au monde par la photosynthèse.

 Néanmoins, après une trentaine d’années de déforestation, la capacité d’absorption de la forêt a baissé de 30 %. Elle se retrouve aujourd’hui débordée par les émissions anthropiques (relatif à l’activité humaine). De plus, cet équilibre est assez aléatoire car d’après une étude, en 2015, seuls 1 % des 16 000 espèces de cette forêt respirent à plein poumon mais conserve 50 % du carbone.

 De nombreux végétaux au sein de cette forêt sont classés. Par exemple, Bertholletia Excelsa est un noyer positionné au 3ème rang pour son stockage de carbone mais ne représente cependant que 1,3 % de la biomasse entière de la forêt. Pour cette forêt c’est plutôt la quantité qui lui donne ce statut de poumon vert de la terre car les végétaux présents ne sont pas ceux qui gardent le mieux le CO2. Il est donc nécessaire de la protéger.

Quelles sont les action effectuées afin de préserver ces forêts ?

Nous l’avons bien compris, la terre a besoin de ces forêts et l’être humain également. Mais que fait-on pour les préserver ? Différentes associations et organisations se mobilisent depuis des années afin de lutter contre la disparition des forêts. Le WWF est une organisation importante dans ce combat et agit à différents niveaux. Cette association soutient l’expansion et le renforcement des réseaux d’aires protégées. Elle crée également des infrastructures respectueuses des forêts, elle certifie une gestion forestière responsable et utilise même des sols plus durables. C’est à travers ce genre d’association que certaines législations comme des règles strictes contre l’abattage illégal des arbres, sont en réflexions. Comme ce sont les forêts tropicales qui sont le plus impactées par la déforestation, les associations sont majoritairement actives en Afrique centrale, Amazonie, et Asie du Sud-Est. En effet, en favorisant la planification et la gestion des forêts il est probable d’augmenter la production agraire de façon durable. Il est également possible de subvenir aux besoins de développement local en préservant les écosystèmes qui sont en danger. D’autres actions sont effectuées comme l’initiative Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation (REDD) afin d’encourager les pays en développement à baisser leurs émissions de gaz à effet de serre provenant de la déforestation et dégradation forestière. Sacant que la seconde source d’émissions de CO2 est en effet la déforestation.