La population mondiale ne cesse d’augmenter. Notre planète compte aujourd’hui près de 7.7 milliards d’habitants contre 4.4 milliards en 1980. Ce chiffre est estimé à 9.7 milliards en 2050. Ce phénomène de surpopulation s’est amplifié au cours des deux siècles, et les conséquences sont désastreuses pour l’environnement, à savoir l’augmentation des besoins et l’épuisement des ressources.
• Les besoins en eau
Ce sont surtout les ressources en eau qui s’épuisent le plus rapidement avec l’augmentation de la population mondiale. Les besoins augmentent de 2% par an depuis les années 2000, soit près de 65 milliards de mètres cubes chaque année. Les réserves d’eau potable diminuent, favorisant l’apparition de maladies et d’épidémies, en particulier dans les régions les plus touchées par la sécheresse.
• Les besoins en denrées alimentaires
La famine et la malnutrition ainsi que l’insuffisance des vivres sont les conséquences de la surpopulation dans de nombreux pays du monde. La pratique de l’agriculture intensive s’est alors accrue afin d’assurer l’approvisionnement et les réserves en nourriture d’une population en perpétuelle croissance. Cette pratique elle-même réclame un important besoin en eau et nécessite l’utilisation de produits nocifs à l’environnement et à l’équilibre de l’écosystème. L’agriculture intensive réclame aussi l’aménagement de davantage de surfaces agricoles. Conséquences : les forêts sont rasées et les habitats de nombreuses espèces détruites.
• Les besoins en logement
Aménager des logements implique la création d’espaces, comme dans le cas de l’agriculture intensive. Les zones rurales s’urbanisent tandis que la raréfaction des espaces verts naturels provoque le déclin, voire l’extinction des insectes pollinisateurs. D’où l’appauvrissement des cultures, aussi bien en qualité qu’en quantité. Ce qui a pour conséquence la baisse de la production alimentaire mondiale.
• Les besoins en énergie
L’accroissement démographique s’accompagne aussi d’un important besoin en énergie : pour se chauffer, cuisiner, se déplacer. Les énergies les plus utilisées sont celles dites fossiles : le gaz, le fioul et l’électricité pour les logements et les produits pétroliers utilisés dans le secteur des transports. Ce qui favorise la pollution et l’augmentation des émissions en carbone.
Quelles solutions ?
• Pratiquer l’autosuffisance alimentaire
Il s’agit de limiter les importations et d’exploiter tous les espaces disponibles afin de favoriser la culture des denrées de première nécessité. Ce qui réduit non seulement le coût de l’importation, mais aussi celui des transports. Les cultures seront alors produites au niveau local. L’agriculture urbaine est fortement encouragée. Voici par exemple quelques solutions à adopter en cas de manque d’espace : la pratique de la culture verticale ou encore l’aménagement de toitures végétalisées et de jardins potagers.
• Économiser et recycler l’eau
Éviter le gaspillage en eau est avant tout le réflexe à adopter au quotidien. Les eaux de pluie seront aussi recueillies et réutilisées pour les usages domestiques, voire en guise d’eau potable si elles sont bien assainies. Les eaux usées quant à elles seront recyclées avant rejoindre les différentes sources naturelles d’eau potable dont les nappes phréatiques et les eaux souterraines.
• Utiliser les ressources renouvelables et durables
L’utilisation des ressources renouvelables et durables est une solution à la pollution urbaine et ce, afin de satisfaire les besoins en énergie. Ce sont les énergies solaire, éolienne ou hydraulique dans le but de produire de l’électricité. Pour se chauffer, les logements peuvent utiliser la technique de la géothermie en se servant de la chaleur souterraine, ou de l’aérothermie qui consiste à exploiter la chaleur de l’air.
• Adopter la « green attitude » pour se déplacer
Si le porte-monnaie le permet, pourquoi ne pas rouler avec des voitures électriques et hybrides ? D’autres moyens écolos existent aussi pour se déplacer. Par exemple enfourcher sa bicyclette, déplier sa trottinette, faire du covoiturage, prendre les transports en commun ou encore faire de la marche à pied pour les courts trajets.