La qualité de l’air est-elle contrôlée ?

L’air est contaminé par des polluants gazeux, sous formes solides d’origine naturelle ou bien produites par l’activité humaine. Les polluants de l’air sont nombreux et certains plus conséquents que d’autres même si leurs concentrations sont très faibles. En effet, ils peuvent avoir des effets sur la santé ainsi que sur l’environnement. Non seulement cela pollue notre planète mais contribue aussi au réchauffement planétaire en entraînant le changement climatique. Certains polluants de l’air vont même détruire la couche d’ozone et donc ouvrir l’accès aux rayons ultraviolets nocifs. Afin de rendre hommage à la Journée Mondiale de l’Environnement qui a lieu le 5 juin, prenons connaissance de comment est contrôlé notre air.

Les différents types de pollution de l’air

On distingue globalement deux classes de pollution de l’air :

• Pollution primaire: il s’agit des pollutions directement issues des sources de pollution et notamment de l’activité humaine. Quelques exemples : le chauffage domestique, les activités industrielles, les transports ou encore l’agriculture.

• Pollution secondaire: ce sont des pollutions indirectement rejetées dans l’atmosphère qui proviennent de réactions chimiques et se produisent entre gaz, comme par exemple l’ozone. Des exemples : Érosion des sols, sel marin, le pollen ou les éruptions volcaniques.

Les pollutions de l’air sont dangereuses et provoquent une mort sur six dans le monde. Cette pollution consiste en l’accumulation de substances nocives dans l’atmosphère. Il y aurait près de 232 000 000 divers types de véhicules conduits par les citoyens américains tous les jours qui accumulent des gaz à effet de serre dans l’air.

Ainsi, le meilleur moyen de prévenir de cette pollution serait de changer nos habitudes en circulant à pied ou à vélo. Ceci va permettre d’éviter les combustibles fossiles de polluer l’air. Privilégier le covoiturage est également un bon moyen de lutter contre la pollution de l’air. Aussi, nous pouvons garder l’entretien de notre voiture à jour, réduire les trajets en véhicule, ou ne pas acheter de produits en aérosols. D’autres astuces sont réalisables : éviter l’utilisation des allume-barbecue, privilégier les machines à essence ou électrique plutôt qu’à essence, faire contrôler nos appareils à gaz régulièrement et enfin éviter d’utiliser des nettoyants chimiques agressifs qui peuvent émettre des vapeurs.

Les contrôles effectués

Au niveau de la France, il y aurait une trentaine d’observatoires agréés qui sont spécialisés dans le contrôle de la qualité de l’air. Ces observatoires regroupent des partenaires locaux et régionaux. Ils ont pour objectif de mesurer et d’informer sur la qualité de l’air. La majorité des observations se réalisent sur trois grands types de polluants : industriels, automobiles et photochimiques (ozone). Ces mesures sont effectuées à l’aide d’outils météo et la gestion comme le financement sont pluripartites. En effet, la collaboration de l’État, de certaines collectivités locales, des industriels et des associations apportent une transparence dans la gestion et les résultats.

Plusieurs organismes sont sollicités afin d’apporter leur soutien au niveau national pour des aspects techniques et scientifiques :

• ADEME: Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie

• INERIS: Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques

• LCSQA: Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de l’Air

• OMS: Organisation Mondiale de la Santé

Tandis qu’à Maurice, deux postes de surveillances ont été installés par le Ministère de l’Environnement, afin de surveiller la qualité de l’air sur l’île d’après les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Le premier est localisé dans la cour de la station de météorologie de Vacoas et le deuxième à l’Islamic Cultural Centre situé à Port Louis. Également la vente de purificateurs d’air sont mis à disposition afin de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air. Parfois même des experts peuvent venir le faire pour vous afin d’assurer un service bien réalisé.

Pour ce qui concerne la pollution atmosphérique globale, la réglementation est basée sur certains indicateurs de la pollution, certaines concentrations de référence et le guide d’actions des différents pouvoirs publics de chaque pays.